Par Fabrice Arsicot
Comme vous, je partage mon quotidien professionnel dans le vaste monde du numérique. Comme vous, je suis constamment à la recherche de l’idée juste, de la bonne stratégie, du truc en plus ou en moins qui apportera la réponse la plus pertinente à nos défis, quels qu’ils soient : convaincre, partager, engager, développer, etc.
En 2024, les constats sont, je crois, plutôt unanimes sur le fait qu’il est impossible d’ignorer la responsabilité de nos métiers face aux enjeux sociétaux que ce soit en termes d’impact environnemental, d’éthique ou de fracture numérique. Rien de nouveau sur ces points, mais je trouve que les réponses concrètes et bonnes pratiques sont encore un peu timides.
Je suis convaincu que les stratégies en 2024 reposeront sur trois piliers : la performance, l’attractivité et la durabilité.
Je trouve dans le numérique responsable un appui stratégique décisif qui permet de réconcilier besoin de performance et nécessité de responsabilité.
Le numérique responsable n’est ni complexe, ni coûteux, ni laid. Il n’est pas que sur lois ou réglementations contraignantes à respecter (Reen, RGESN, RGAA, RGPD, RGS). Le numérique responsable est un tournant stratégique qui nous pousse à faire mieux et nous engage à relever un défi.
- C’est une stratégie qui crée de la valeur sur de multiples aspects. Sur la performance en premier lieu, mais aussi sur l’attractivité, sur l’éthique, sur l’utilité ou sur la sobriété.
- C’est un nouveau modèle de créativité, appliqué à un produit ou à un écosystème, qui a des effets bénéfiques directs sur de nombreux points : l’impact sur l’image de marque, l’efficacité de l’expérience utilisateur, l’efficacité fonctionnelle, la compréhension des messages, l’optimisation de la visibilité en ligne, l’optimisation des coûts à moyen terme, une meilleure performance technique et c’est avant tout en 2024 un signe de maturité et un vecteur de confiance.
- C’est une nouvelle dynamique fédératrice de tous les acteurs projet : design, tech, marketing, contenus, RH, juridique, DG. Il n’y a pas de référent unique, car toutes les fonctions au sein de l’entreprise sont concernées et associées à la démarche.
- C’est une démarche qui communique de l’enthousiasme et propose des solutions face à la pression d’un contexte de permacrises et d’injonctions à la transformation de toutes sortes.
- C’est une méthode car le numérique responsable est basé sur la rationalisation qui doit s’évaluer par l’atteinte d’objectifs concrets. Des évaluations qui seront déterminantes pour accompagner la mise en place d’une démarche de progrès.
Sur ce point, chez Agence WAT , pour nous accompagner dans le virage stratégique du numérique responsable nous avons dû inventer un outil qui n’existe pas l’Index Numérique Responsable, basé sur 200 mesures réparties sur 5 piliers. C’est un outil qui nous permet de définir une vision à long terme et d’accompagner des projets comme Center Parcs et son site de recrutement Europe ou le hub mc2i.
J’en suis convaincu, le numérique responsable est une feuille de route stratégique qui s’impose en 2024 par sa maturité, son potentiel et sa créativité. Le sujet reste vaste et à développer, on s’en parle en DM ou en mode café aussi souvent et quand vous voulez !
*Le visuel d’illustration de cet article a été généré par Midjourney