FYI #113 – For Your Inspiration cette semaine, on fait le point sur la montée de l’individualisme en entreprise et au delà. D’après plusieurs études, ce n’est pas une fatalité (ouf !).
Ensuite, la saison du recrutement des alternants pour la rentrée 2023 étant officiellement lancée, on vous présente une campagne réalisée pour l’un de nos clients pour toucher cette cible d’étudiants.
Enfin, nous vous donnons rendez-vous tout au long de la semaine pour vivre avec nous le Grand Prix de la Créativité RH 2023, beaucoup de prix en perspective pour de nombreuses campagnes Marque Employeur inspirantes.
Bonne lecture !
Mais où est le collectif ?
Par Céline, planning strat’ et team spirit
Dans les années 70, le sociologue Renaud Sainsaulieu, parlait des « mondes sociaux » de l’entreprise pour illustrer ce lieu de sociabilité et d’intégration où chaque employé pouvait se forger une identité à part entière. Il constatait notamment que les salariés au pouvoir individuel le plus faible, comme les ouvriers ou les métiers peu qualifiés, avaient tendance à nourrir une identité collective plus forte. Les collaborateurs les plus qualifiés étaient, eux, davantage enclins à négocier leurs évolutions de manière individuelle.
Mais à partir des années 80, on assiste à un effritement généralisé du « sentiment de collectif » : les identités régionales, familiales, religieuses ou de classe s’étiolent peu à peu. L’économie des services crée alors une multitude d’emplois au sein desquels l’identité de groupe s’affaiblit au même rythme que la reconnaissance sociale (chauffeurs, livreurs, caristes, magasiniers, ménages, aides à domicile…).
À cette distance avec le collectif, s’ajoute un détachement vis-à-vis du travail lui-même, y compris dans les métiers « à vocation » comme médecin, avocat ou journaliste. Même si le travail reste structurant, l’identité se construit ailleurs. En cause : la dégradation des conditions de travail, les bas salaires, la crise sanitaire qui a fait relativiser l’importance de certaines professions, ou encore ce fameux manque de reconnaissance. Et cet individualisme grandissant, qui s’exprime chez les « gagnants » comme un accomplissement (une capacité à négocier individuellement son évolution, par exemple, ou à démissionner en grande pompe) peut aussi être vécu comme un repli sur soi pour les plus résignés. La généralisation du télétravail et l’hybridation des modes de collaboration ne viennent que renforcer la peur d’une rupture des liens voire d’une déshumanisation de l’entreprise exprimée par 65 % des DRH et DG.
Et pourtant, malgré l’individualisation des trajectoires, les interdépendances n’ont jamais été aussi profondes. Alors qu’en est-il vraiment ? D’après une étude de l’institut Viavoice, le besoin d’échange reste majeur (il est exprimé par 80 % des Français). C’est d’ailleurs la perte de plaisir et de qualité des échanges professionnels qui est citée en priorité comme la difficulté majeure vécue pendant le Covid-19. Malgré l’individualisation, le travail reste ainsi un véritable lieu de sociabilisation. C’est un cadre d’échanges agréable sur le plan humain (77 %), une occasion d’échanger avec des profils de personnes différents du cercle amical (76 %) ou encore un lieu de rencontre amical (63 %). Et l’attachement à l’entreprise n’est pas réduit à néant (ouf !) puisque 74 % des travailleurs se déclarent attachés à leur entreprise ou organisation. Ce qui pêche, c’est le sentiment de s’engager pour un projet collectif (49 %) ou de participer à l’effort national (45 %).
Mais si ce n’est plus la solidarité de classe ou de métier ; si c’est moins qu’auparavant l’attachement au travail ou à l’entreprise ; si, par définition, l’entreprise est un corps social hétérogène et intergénérationnel brassant une myriade de communautés, alors qu’est ce qui peut y créer du lien, du « commun », du « collectif » ?
Chez WAT, on pense qu’une partie de la réponse peut être trouvée dans le ressort de proximité numéro 1 des Français selon Viavoice : la vision du monde. Ainsi, 73 % des Français disent qu’ils partagent des valeurs communes avec leurs collègues. La vision, le monde que l’on souhaite défendre, celui pour lequel on se lève tous les matins et on agit chaque jour. De quoi réhabiliter les grands récits de marque, ceux qui créent des imaginaires communs et un idéal collectif. Une invitation surtout à les réactiver et les faire vivre au quotidien. Alors, on reprend la plume ?
1 million d’alternants
Par Elsa, Dir Cli mobilisée à vos côtés
1 million d’alternants, c’est l’objectif fixé par le gouvernement pour 2027 qui sera peut-être atteint dès 2023 ou 2024 si l’on continue sur cette lancée (en 2022, 837 000 contrats ont été signés, un record me dit-on dans l’oreillette).
Chez nos clients aussi, la demande est forte. C’est pourquoi, nous sommes mobilisés pour les accompagner tant dans la construction des messages, des contenus et formats, ou encore dans la définition d’un plan médias. Découvrons ensemble un premier aperçu des projets menés. La suite dans notre prochaine newsletter !
BPCE
BPCE, c’est 3 000 à 4 000 postes en alternance dans toutes ses filiales : banque, assurance, IT, etc. Sacré challenge, hein ?
Pour BPCE, nous avons choisi de faire varier les formats : vidéos, posts statiques, carrousels, interviews, TIPS, vidéos selfie, plongée en immersion. Le tout personnalisable et prêt à être utilisé par toutes les marques ! Et les résultats sont là : déjà plus de 235 000 impressions sur Méta, 66 500 sur LinkedIn, 163 136 sur Tiktok et 2 395 clics sur les offres tous canaux confondus en moins d’1 mois.
Où voir cette campagne ? Sur tous les canaux de la marque : LinkedIn, Instagram, Facebook, et TikTok. Allez, on vous facilite la vie, vous n’avez plus qu’à cliquer :
- Le lancement de la campagne
- Immersion aux côtés de Ouiam Hakmi, Conseillère de clientèle en alternance
- Les tips de l’équipe RH avant de postuler
- Défi challenge : parler de son alternance en 1 minute chrono
[Événement] La créativité RH récompensée cette semaine !
Cette année encore, l’ACCE, l’association des Agences Conseil en Communication pour l’Emploi, et Monster ont invité les entreprises et leurs agences à présenter leurs campagnes RH les plus innovantes et créatives.
Depuis 2018, l’ACCE a pour objectif de valoriser l’entreprise en tant qu’employeur et d’accompagner les organisations dans leur stratégie d’engagement des collaborateurs. Pour sa 13e édition, le Grand Prix de la Créativité RH a souhaité mettre en lumière des projets Marque Employeur au sens large à travers 13 catégories.
Depuis ce lundi 17 avril 2023, les résultats tombent. Et We are together (Agence WAT, The Social Republic & All Contents) fait carton plein avec 8 projets lauréats : 2 prix BRONZE, 4 prix ARGENT et 2 prix OR 🎉 pour, entre autres, Accenture, BNP Paribas, Carglass, Groupe Atlantic, PwC, Véolia…
Pour découvrir l’ensemble de nos campagnes récompensées (et dont nous sommes très fiers), cela se passe toute la semaine, sur LinkedIn.
À bientôt !
La team We are together
