Nous l’avons tous vécu au moins une fois dans nos vies. L’excitation du premier jour et de la nouvelle aventure… L’appréhension aussi. Est-ce que ça va bien se passer ? Et si on n’avait rien à dire ? J’aurais dû mettre l’autre chemise, non ? Nous parlons bien sûr… de l’obtention d’un nouveau job ! Ce moment où tout un univers de possibles s’ouvre au nouveau collaborateur, ce qui peut être aussi grisant qu’effrayant, à l’instar d’un premier rendez-vous.
Si nous avons l’habitude de concevoir avec vous des dispositifs d’onboarding (physiques ou digitaux) au plus près de vos besoins, il nous paraît toujours bon de se remettre à la place de ceux qui vivent l’expérience pour toujours mieux comprendre leurs attentes. Nous vous proposons donc un voyage dans la peau d’un nouveau collaborateur, un changement de regard utile si vous avez en tête d’améliorer votre parcours d’intégration.
Embarquons tout de suite direction… le cerveau du candidat. Sachez qu’il est programmé pour lui permettre d’anticiper et l’aider à mieux s’adapter. Or, lorsqu’on commence un nouveau travail, une multitude d’inconnues émergent ce qui peut créer de l’anxiété et une perte de confiance. Dès lors, selon les tempéraments, on peut vite se museler de peur de dire une bêtise, de ne pas être compris ou apprécié. Pourtant ce silence peut amener à plusieurs situations inconfortables : ne pas avouer que le jargon de l’entreprise est incompréhensible, ne pas oser sociabiliser avec les collègues et se sentir isolé, être bloqué dans nos tâches faute de connaître les process…
A cela s’adjoint un phénomène souligné par Welcome to the Jungle, qui est encore peu pris en compte : une perte ou reconstruction d’identité. En effet, même si les choses tendent doucement à changer, nous nous définissons encore beaucoup par notre travail. C’est d’ailleurs souvent la première information que l’on donne pour se présenter. Alors quand on change de profession, il se passe comme une petite révolution ! Une perte de repères peut s’en suivre et clairement, on ne peut plus ressortir la phrase toute faite que l’on dégaine à chaque apéro…
Alors, recruteurs, communicants RH, comment faire pour adapter votre onboarding aux attentes et craintes de vos nouveaux collaborateurs ?
- First thing first, il est bien sûr essentiel de rassurer les personnes qui viennent d’intégrer l’entreprise. Au-delà de fournir des outils performants (nous vous en parlions ici), il s’agit de proposer un environnement bienveillant et d’aider à créer du lien avec des marques d’attention avant même l’arrivée à l’instar des meilleurs welcome pack ou comme l’entreprise suédoise Documill qui invite ses collaborateurs à interviewer les nouvelles recrues pour les encourager à aller les uns vers les autres. Et pour aller encore plus loin dans l’expérience communautaire “entre nouveaux”, vous pouvez à l’image de Doctolib ou Disney, recréer l’esprit des “promos” de l’université à l’intérieur même de l’entreprise ou au sein de vos académies.
- Pour les acculturer à l’entreprise et lever les appréhensions concernant les outils, les process ou le langage, il y a bien sûr le traditionnel “livret d’accueil”. Sa version digitale facilite l’onboarding à distance et laisse les collaborateurs s’imprégner des nouvelles notions à leur rythme, en toute autonomie. C’est le choix qu’a fait Alan avec son tableau d’onboarding personnalisé. Klesia va encore plus loin dans l’appropriation ludique avec son serious game dédié aux nouvelles recrues.
- Enfin, concernant les appréhensions liées à la confiance en soi voire à la reconstruction identitaire, plusieurs méthodes sont envisageables. Le mentorat ou le parrainage – privilégiés par beaucoup d’entreprises – permet d’accompagner et de conseiller tout au long du processus, mais des ateliers individuels ou collectifs (coaching, MBTI, Lego Serious Play…) permettent aussi d’aborder l’intégration de manière créative et originale.
Pour conclure, rassurons-nous, cette phase d’incertitude et de potentiel stress ne dure normalement jamais longtemps. Au bout de six semaines, les nouvelles recrues ont commencé à trouver leurs marques. Et si toutefois ce n’était pas le cas, d’autres entreprises comme le Groupe Saur ou Rémy Cointreau, ont fait le choix plus radical, mais aussi plus rassurant de supprimer carrément la période d’essai. Une décision qui implique de choisir avec soin les futurs membres de l’équipe mais qui soulage les nouveaux venus de cette épée Damoclès des premiers mois.
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