FYI #144 – Il était une fois une équipe de rédaction qui, une fois de plus a décidé de prendre soin de votre inspiration. Pour se faire, elle vous partage trois histoires à dévorer. À quoi ressemblera l’information en 2050 ? C’est le thème de votre première lecture. Connaissez-vous le groupement Les Mousquetaires ? Suivez-le dans une nouvelle aventure social média. Enfin, saviez-vous qu’il existe un festival des courts-métrages conçus par IA ? On vous fait découvrir l’Artefact AI Film Festival et nos coups de cœur.
Bonne lecture !
2050 : vers une responsabilité civique de l’information ?
Par Claire, envoyée spéciale bien informée
“Que deviendra l’information en 2050 ?” C’est une des questions qui a été posée lors des États généraux de l’information, qui ont rendu leurs conclusions en septembre dernier. Une initiative voulue par Emmanuel Macron, afin de poser les bases d’un modèle d’espace médiatique et numérique pour les générations à venir, alors que l’époque est à l’inquiétude et aux bouleversements technologiques, sociaux-économiques et géopolitiques dans le monde du journalisme.
Si les neuf mois de travaux ont abouti à un ensemble de propositions concrètes, ils ont aussi débouché sur trois scénarios, co-écrits avec l’INA sur le futur de l’information. Trois voies d’évolutions possibles pour l’information, de la plus dystopique à la plus utopique, de l’effondrement de l’information devenue “liquéfiée” à un monde où payer pour s’informer serait désormais considéré comme relevant de la responsabilité civique.
À l’heure où 94 % des Français se déclarent toujours intéressés par l’information mais où seulement 27 % des moins de 35 ans se disent enclins à payer pour s’informer (contre seulement 16 % des plus de 35 ans), cette question de la « responsabilité démocratique » est cruciale. Elle concerne la production mais aussi la diffusion et l’éducation à l’information et elle nous considère tous comme parties prenantes.
C’est d’ailleurs un des axes qui a retenu notre attention dans ces scénarios : l’intégration des entreprises dans ce cycle de l’information. Elles sont mises à contribution dans deux des scénarios. Dans le premier cas, le scénario médian, les entreprises subviendraient aux besoins informationnels de leurs salariés en souscrivant pour eux à des abonnements auprès de quelques grands médias. Une façon pour elles de “garantir un niveau minimum d’informations communes (…) indispensable à la compréhension de l’environnement et du marché des entreprises.” Mais, plus intéressant, dans le deuxième cas, le plus utopique, l’implication des entreprises se fait à travers l’intégration d’un nouveau critère “information” dans les démarches RSE (devenu RISE “responsabilité informationnelle et sociétale des entreprises”) dans une sorte de continuité de l’éducation informationnelle par tous les acteurs de la société.
Si ces scénarios sont hypothétiques, ils nous confortent dans l’idée que l’information corporate, financière ou RSE que nous produisons, nous, agences de communication et entreprises, doit être plus que jamais la base d’une relation de confiance. Une information qui doit être simple, accessible, transparente pour l’ensemble des parties-prenantes dont les journalistes, qui aujourd’hui encore sont sceptiques – 88 % d’entre eux ne font pas confiance à la communication RSE des entreprises – alors qu’ils sont encore au cœur de l’écosystème d’information de la population.
Un pour tous, et tous pour Les Mousquetaires
Par Juliette, conteuse en employee advocacy
Dans la littérature, les mousquetaires sont souvent au nombre de quatre : D’Artagnan, Porthos, Athos et Aramis. Mais au quotidien, il y en a un grand nombre au sein du Groupement Les Mousquetaires, qui regroupe les enseignes Intermarché, Netto et Bricorama. Ici, pas d’histoires de cape et d’épée, mais une success story de collaborateurs soucieux de faire briller leur entreprise sur leurs réseaux sociaux.
Il était une fois la formation
Et tout commence avec nos experts Arthur et Juliette, partis guider ces Mousquetaires modernes dans l’art de maîtriser LinkedIn. Une formation qui ne s’est pas faite en un jour.
Pour offrir le meilleur, nos équipes ont travaillé six mois en coulisses — valider les objectifs, brander le programme ambassadeurs, recruter des ambassadeurs et surtout, les motiver à embarquer dans l’aventure LinkedIn. Puis, avec cette nouvelle communauté nommée les Capitaines, nous nous sommes réunis lors de trois sessions de formation en petits groupes au siège social, pour peaufiner leurs profils et rédiger ensemble leur premier post.
Chaque session était conçue pour être à la fois ludique et utile. En plus d’acquérir des astuces sur le réseau, ces formations permettaient aux collaborateurs de mieux se connaître. Un véritable combo gagnant !
Une aventure sans pression, mais avec des résultats
Il n’était pas question de viser le million de likes pour cet ambassadorat, mais bien de rendre chacun à l’aise sur LinkedIn. En résumé, si un ambassadeur poste une fois, on l’aide à passer à deux. Si un autre est déjà en mode turbo, on optimise encore : algorithme, gestion des commentaires… L’idée était d’avancer à son rythme, sans pression.
Et pour faciliter le travail des Capitaines et les encourager à créer leurs posts, nous avons créé 4 catégories d’ambassadeurs. Les sujets partagés correspondent à leurs ambitions et objectifs : l’ambassadeur Expert (qui détail son quotidien, son métier…), l’ambassadeur Recruteur (pour des profils RH), l’ambassadeur Supporter (pour mettre en avant les actions RSE), l’ambassadeur Reporter (associé à la communication groupe et pour rebondir sur les temps forts).
The end ?
Bref, chez Les Mousquetaires, l’aventure de l’employee advocacy ne fait que débuter ! Un deuxième groupe d’ambassadeurs est sur le point de se lancer, avec un accent sur les enjeux sociétaux et l’avenir du recrutement. Restez connectés !
/imagine un film fait par IA
Par Géraud et Claire, prompteurs à leurs heures perdues
Il fallait s’y attendre, avec l’essor de l’IA générative dans le monde de la création, les concours de créateurs augmentés commencent à se multiplier. Lancé cet été, l’Artefact AI Film Festival, en partenariat avec mk2, rassemble des artistes du monde entier pour la création de courts métrages utilisant l’intelligence artificielle. Avant même les résultats finaux, nous n’avons pas pu nous empêcher d’aller visionner les très nombreuses soumissions pour vous livrer nos coups de cœur.
N°1 « Génération » : à visionner ici
L’artiste Riccardo Fusetti nous propose le récit de l’expérience humaine telle que perçue par une IA.
Le + de l’IA selon nous : une magnifique machine à décupler la puissance du voyage sensoriel proposé par cette chorégraphie, le tout couplé à une narration puissante et un montage au poil.
N°2 « La vie quand t’AI mort » : à regarder ici
Raphaël Frydman, réalisateur et scénariste à l’âme d’enfant basé à Paris, réalise une exploration loufoque et pleine d’humour de ce que pourrait être la vie après la mort.
Le + de l’IA selon nous : la création d’un imaginaire puissant, sans limite, digne du cinéma d’auteur. Une ode à Gondry et à Wes Anderson ?
N°3 « Jamais Nansa souvenirs » : disponible ici
Notre gros coup de cœur de toute la sélection est signé Ella Bedia, étudiante parisienne en arts graphiques. Un film plein d’émotion pour revenir sur le jour où son grand père algérien qu’elle ne connait pas a tout quitté pour la France.
Le + de l’IA selon nous : au-delà de créer un simple imaginaire, ici l’IA crée de la mémoire. Une mémoire fantasmée nous avoue Nansa mais essentielle pour sa construction identitaire.
Bonus : et parce qu’on est gourmands dans tous les sens du terme, voici un petit supplément craquant (pardon mais vous allez comprendre). Dans « Dips Fake», Anne Horel, fait le récit de la vie de Charlie, une patate malheureuse qui a pourtant suivi la recette…à travers la mise au point d’une photographie hyper élaborée et décalée pour nous embarquer dans cette biographie haute en couleurs et en jeux de mots (sans doute eux aussi boostés à l’IA). À déguster ici.
À bientôt,
La team We are together