FYI #108 – For Your Inspiration aujourd’hui :
- Nouveau jour, nouveau point de vue sur le sujet passionnant des IA. Avec au programme, un cas très intéressant d’hybridation entre humain et algorithme.
- Les métiers de la communication sont en désamour ; retour sur l’état des lieux initié par l’étude COM-ENT.
- Jeunes talents et LinkedIn : on vous présente un cas pratique pour Ferrero, orchestré par notre agence experte en Social Média, The Social Republic.
- Save the date ! ce Jeudi 09 février, vous êtes invités à participer à notre Watinée en visio sur le thème « Engagement des entreprises : quelles priorités pour la communication en 2023 ».
Bonne lecture !
Le meilleur de l’intelligence, artificielle ou humaine, c’est l’hybridation
Par Fabrice, humain et digital à la fois
Nous vous en parlions dans notre FYI #107 : les dernières générations d’intelligence artificielle proposent de nouvelles perspectives très stimulantes et aiguisent chaque jour un peu plus notre curiosité. Aujourd’hui pour approfondir nos réflexions, je vous partage mon expérience d’une petite pépite en termes d’intelligence.
Comme tous ceux qui ont testé chatGPT-3, j’ai été bluffé par l’éloquence, le niveau de détail et de profondeur des réponses fournies. Et ce, quel que soit le thème ou le sujet. Et puis quelques instants après que l’effet « wahou » se soit estompé, une prise de recul est apparue nécessaire.
La base de ces intelligences artificielles, c’est le contenu. Comme le définissait Howard Earl Gardner (psychologue), « le contenu c’est de l’intelligence verbale, c’est-à-dire la capacité à utiliser et à comprendre les mots et les nuances de sens ». C’est sur ce point que je m’interroge : quid des nuances et du sens ?
Je peux le constater assez rapidement à force de sollicitations de plus en plus subtiles : la machine ne comprend pas ce qu’elle écrit. Elle reproduit des motifs repérés dans les données ou assemblés par son apprentissage. C’est en quelque sorte une intelligence fermée. « ChatGPT ne comprend pas ses erreurs, comme c’est un système probabiliste qui fournit la meilleure réponse parmi plusieurs possibles, il finit par proposer les suivantes dans sa liste », comme le rappelle Benoît Sagot de l’Institut national de recherche en Sciences et technologies du numérique.
Pour autant, je suis convaincu que l’on peut tirer parti de la puissance de ces formidables outils. Ne faut-il pas, pour cela, dépasser le débat un peu trop basique qui oppose intelligence artificielle et intelligence humaine ?
Et en ce domaine, il existe une initiative très avancée et franco-française. Cocorico, il s’agit de Radio France.
Radio France, c’est un immense catalogue de contenus issus de toutes les antennes, de toutes les rédactions, dans tous les genres et dans tous les formats. La valorisation de ce catalogue est stratégique, et a dû se faire en cohérence avec les valeurs de service public. Radio France n’a pas choisi entre 2 natures d’intelligence, elle a opté pour le meilleur des 2 mondes.
Le modèle hybride de Radio France fonctionne sur 3 grands principes :
- La découverte de contenus par affinité est gérée par l’algorithme.
- La pondération de la découverte est ensuite faite par les équipes éditoriales.
- De la pédagogie sur la technologie pour l’utilisateur afin qu’il soit acteur de l’utilisation de la plateforme.
Radio France invente ainsi une fonction inédite, la recommandation hybride où l’algorithme et le cerveau humain travaillent main dans la main. Pour découvrir son mode de fonctionnement c’est par ici.
L’objectif de Radio France c’est de faire découvrir plus de programmes. L’algorithme a tendance à suggérer mécaniquement à l’utilisateur toujours les mêmes types de sujets et de contenus. C’est pour cette raison que les équipes éditoriales vont intervenir dans un second temps dans les suggestions, grâce à leur sensibilité et leur intuition, afin de briser l’effet « bulle de filtres » pour donner la priorité à la découverte par sensibilité.
Côté digital, on n’a jamais fait aussi bien que quand l’homme garde la main. Et au final, la seule intelligence qui domine, c’est l’intelligence du fond et du sens. Bonne nouvelle, l’algorithme ne vous remplacera pas. Au contraire, il n’est jamais meilleur qu’avec vous.
Nos métiers ne font plus rêver ?
Par Céline, planneuse strat’ les pieds sur Terre
Les résultats de l’étude Com-ent x Occurrence sont tombés. L’attractivité des métiers de la com est au plus bas (Ouch !). Non seulement nos métiers ne font plus rêver mais leur décote s’accentue lorsqu’ils sont côtoyés de près (faisant baisser la note de 7,2 chez les moins de 26 ans à 6,46 de 26 à 35 ans après quelques années de carrière).
En cause : l’employabilité, la formation et la reconnaissance du métier. « La note la plus basse est liée au fait que ces métiers ne sont pas assez reconnus par la société », précise Assaël Adary, président d’Occurrence. Peu de détails sectoriels mais la communication publique semble tirer son épingle du jeu avec un score de 6,9/10, notamment du fait du « sens donné » (8,57/10). Qu’en est-il de la communication corporate ? De la communication employeur ? Ce qui est sûr, c’est qu’en tant qu’agence, nous avons clairement à rougir, avec une note tout en bas du classement de 6,42 /10.
Une machine à broyer les illusions, la com ? « Si la note de 6,7/10 n’est pas exécrable, c’est une alerte et nous ne pouvons pas nous en satisfaire. L’image du secteur de la communication et de la profession a été écornée ; le dénigrement de ces métiers en externe se répercute sur la vision que les professionnels ont de leur métier et qui n’est pas positive », prévient Séverine Lecomte, Présidente de COM-ENT.
Alors comment redorer le blason de notre profession ? Chez WAT, nous ne prétendons pas avoir LA solution mais nous connaissons notre responsabilité. Celle de changer en profondeur nos pratiques vers une communication toujours plus responsable. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrons affirmer que la communication a le pouvoir de faire évoluer positivement les entreprises et la société. Et ainsi réconcilier le grand public avec une profession qui accompagne les stratégies, explicite les transformations, crédibilise les engagements et cultive des relations respectueuses et durables avec les publics. Une vision que nos collaborateurs ont à cœur de partager avec les plus jeunes, notamment en donnant des cours à l’Université Lyon 3, à l’EFAP, à l’IGS RH – Ecole des ressources humaines ou à Toulouse Business school. On ne le dira jamais assez : #Trust in people, #Trust in the future.
Il sont ambitieux, exigeants, engagés : comment capter l’attention des jeunes talents sur LinkedIn ?
Par Floriane et Juliette, expertes Social Média
Nous sommes début février et bientôt (vous l’avez peut-être deviné), les campagnes de recrutement pour trouver vos futurs stagiaires et alternants vont débuter.
Quand on sait que 20 % des utilisateurs de LinkedIn en France ont entre 18-24 ans et que de plus en plus, les étudiants ont dans leur programme des cours dédiés au personal branding et à la recherche d’opportunités sur le réseau, ça vaut le coup de s’y intéresser.
Et cela tombe plutôt bien car aujourd’hui, pour vous inspirer, on vous partage le cas Ferrero.
Pour recruter leur future promotion de stagiaires, Ferrero nous a confié une mission : créer un plan de communication sur-mesure sur LinkedIn pour une durée de 1 mois top chrono !
Les objectifs ? Créer la préférence auprès de la cible, aider Ferrero à recruter des profils qualifiés et booster l’attractivité de la marque.
Pour donner de la visibilité à la campagne recrutement, nous avons créé un rendez-vous éditorial et un gimmick graphique « Devenez stagiaire chez Ferrero » spécialement pour ce temps fort. Pour renforcer la proximité avec cette cible, Alexandrine, à la recherche de la future pépite prête à rejoindre son équipe, est venue défendre son offre de stage. Mario, a partagé son parcours, qui avait débuté en stage, il y a presque 5 ans maintenant… D’autres contenus plus pédagogiques étaient aussi au planning pour aider les stagiaires dans leur recherche. Le tout avec un ton ludique et chocolaté !
C’est bien beau tout cela, mais pour capter une audience, qui n’est pas encore représentée dans la communauté… C’est complexe ! Alors, pour booster les performances organiques et générer des leads vers le site carrière, rien de tel qu’un plan média auprès d’une cible très qualifiée, grâce aux critères proposés par LinkedIn (école ou domaine d’étude, niveau d’étude, poste, âge).
Défi relevé pour The Social Republic avec de belles performances à la clé :
+ 300 000 impressions / 6 000 interactions / + 130 leads depuis LinkedIn vers le site carrière, le temps de la campagne.
Notre dernier conseil pour une campagne de recrutement efficace envers ce public : n’oubliez pas d’anticiper ! Pour retrouver le business case de ce projet, c’est juste ici.
À bientôt !
La team We are together