FYI #112 – For Your Inspiration cette semaine, on vous parle de ces influenceurs qui prennent le chemin de la désinfluence, une tendance qui prône le rejet de la surconsommation et qui change les codes de l’influence.
Ensuite, on fait le point sur un terme RH en vogue, le « Panic Hiring ». Si cela ne vous dit rien, on vous en parle dans notre deuxième article de la semaine.
Enfin, si vous réfléchissez en ce moment à l’avenir de votre site internet, on a une solution pour le rendre responsable ET attractif. Rendez-vous en fin de newsletter.
Bonne lecture !
La désinfluence, nouvelle forme de communication responsable ?
Par Floriane, en veille sur les réseaux sociaux
On avait abordé le sujet en septembre dernier dans notre article « Et si on influençait l’influence ? » mais depuis quelques mois, les influenceurs font de nouveau parler d’eux.
#deinfluencing, #uninfluencing, #sustainableliving, #deinfluencingtrend… ces hashtags vous disent peut-être quelque chose ? Nous ne serions pas surpris si vous les aviez vus passer sur vos réseaux, notamment sur TikTok ou Instagram, puisque d’après L’ADN, le hashtag « #deinfluencing » cumule à ce jour plus de 222 millions de vues et plus de 8,3 millions de likes.
Mais plus concrètement, la désinfluence, qu’est-ce que c’est ? C’est tout simplement rejeter la culture de la surconsommation (peu importe le produit, le service ou le secteur), faire place à la sincérité et à la transparence, au vrai et au franc-parler et surtout le revendiquer. En dénonçant le consumérisme, les désinfluenceurs se détachent de l’image des influenceurs trop souvent jugée trompeuse et mensongère. Les désinfluenceurs ont pour but de se détacher de cette image négative rattachée à ce secteur et préfèrent souvent se faire appeler « créateurs de contenus ». Parmi eux, on retient Nastblog dans le secteur beauté & bien-être, Iznowgood pour la mode éthique et Swan Perissé, influenceuse engagée à impact positif.
D’après une étude menée par le co-fondateur et président de Reech, entreprise spécialisée en marketing d’influence, voici leurs principales motivations et elles sont plutôt éthiques : « Si le combat contre les arnaques reste prédominant (68 %), les désinfluenceurs estiment aussi à 51% qu’il ne faut pas présenter de corps retouchés ou idéalisés, qu’il faut être transparent avec les partenariats des marques (48 %) et inciter à une consommation plus responsable (47 %) ».
La désinfluence serait alors une nouvelle forme de consommation mais aussi de communication plus raisonnable et responsable. Cela tombe plutôt très bien puisqu’en ce moment, un projet de loi est mené tambour battant pour encadrer davantage l’influence marketing, protéger les consommateurs et éviter les dérives. Parmi les nouvelles mesures ? Interdiction de promouvoir la chirurgie esthétique, être transparent sur l’usage des filtres et mentionner la retouche sur les contenus, obligation de signer des contrats et d’avoir un statut légal, etc. (Source : Stratégies).
En parallèle, vous l’avez sans doute vue passer, une tribune adressée aux députés a été signée par 150 influenceurs, pour soi-disant ne pas « casser leur modèle ». Quelques heures après sa publication, de grosses têtes d’affiche comme Squeezie, Seb la Frite ou encore Dr Nozman s’en sont désolidarisés jugeant avoir été trompés et mal informés par des agences d’influence censées les représenter. Finalement, et beaucoup de désinformation de la part de BFM plus tard, cette tribune se trouve aller dans le sens de la loi et prôner un encadrement de la profession. Pour preuve, elle a été rédigée par l’UMICC (Union des métiers de l’influence et de la création de contenu), qui n’est autre que le syndicat ou le lobby (appelons un chat, un chat), consulté par Bruno Lemaire pour construire le projet de loi.
Alors, derrière ces polémiques, quel avenir pour l’influence ?
Ces dernières années, le secteur de l’influence a vu son image entachée par diverses polémiques, notamment car il est très souvent associé à la notion de fake news. De notre point de vue, que ce soit à travers cette mouvance de « désinfluence », ou à travers cette légifération, elle est tout bonnement et simplement en train de suivre la voie de la professionnalisation. Et ça, c’est une vraie bonne nouvelle pour les consommateurs, mais aussi pour les marques qui vont pouvoir continuer de nouer des partenariats de qualité et nourrir un lien de confiance avec les audiences.
Panique sur le recrutement ?
Par Thierry, senior qui en a vu d’autres et en verra d’autres…
En dépit du renouveau du « made in France », le monde des Ressources Humaines reste plutôt friand de concepts anglo-saxons… Après le Big Quit, le Silent Quiting, le Ghosting, le Smart Working ou le Reonboarding1, bienvenue au Panic Hiring, l’embauche panique : une situation dans laquelle l’entreprise ou l’organisation procède de manière précipitée à un ou plusieurs recrutements.
Mais quelle est donc la raison, ou plutôt les raisons, de ce phénomène dont on parle beaucoup ? Le marché de l’emploi en premier lieu, particulièrement dynamique et paradoxal. Dynamique avec une offre sectorielle supérieure à la demande (selon le ministère du travail – chiffres de la DARES2 pour être précis – plus de 350 000 emplois sont non pourvus au dernier trimestre 2022 ! Et paradoxal avec près de 3 millions d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A en février 2023… Ajoutons à cela le nouveau rapport au travail (qui n’est plus la priorité) et la quête de sens que l’on ne vous présente plus mais dont certains secteurs (tertiaire, hôtellerie-restauration…) pâtissent vraiment !
Bref, la fameuse pénurie de talents (ou pour le moins, de candidats) touche de nombreux secteurs. En réaction à cette pénurie, on voit naître une certaine précipitation à recruter des candidats de peur de ne trouver personne d’autre, voire de peur que notre concurrent s’en empare avant nous ! Des recrutements parfois hâtifs et pas toujours très réussis : il n’en fallait pas plus pour que le recrutement panique se propage !
Pas sûr toutefois que ce phénomène survive aux incertitudes sociales, économiques et aux fortes vagues de licenciements qui touchent déjà la Tech… On attend d’ores et déjà le prochain buzzword3 et ses conséquences sur le marché de l’emploi : conscious quitting ? IA break ? Metaverse collapse ?4 … On surveille tout cela pour vous !
- La grande démission, la démission silencieuse, l’interruption de la relation sans avertissement ni explication, la nouvelle approche de travail flexible ou retour à la suite d’une longue absence)
- La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques
- Mot à la mode
- Démission faute de sens, Pause de l’Intelligence artificielle, Fin du métaverse
[Évènement] Trustday – Un site responsable est-il forcément moche ?
Si vous faites partie de ceux qui, comme beaucoup de nos clients, se demandent comment faire évoluer leur site pour être plus accessible et plus responsable, mais sans qu’il devienne moins ergonomique, moins performant ou se limite à une page blanche avec de la typo noire, alors cet évènement est fait pour vous car chez WAT, nous pensons même que, de ces contraintes, nait l’opportunité pour les marques de se différencier.
Pour tout comprendre, rendez-vous, jeudi 08 avril à 9h30, pendant notre Trustday dédié à l’éco-socio conception. Un format 100 % visio où nos experts du digital et du planning stratégique détailleront les objectifs à se fixer pour éco-socio-concevoir un site qui réponde à 100 % de vos objectifs de marque, d’attractivité, de performance, de compétitivité, etc… Une heure d’échanges, de benchmark et de méthodes pratiques à ne pas louper pour vous guider dans vos projets de refonte et de conception.
Pour voir le replay, c’est par ici -> https://www.agencewat.com/evenements/webinar-eco-conception-digitale-site
À bientôt !
La team We are together